L’avenir de l’Europe se trouve peut être dans le passé, au moment du premier arrêt du Gulf Stream. C'est le brusque réchauffement de l'atmosphère de l'époque qui a fait fondre les grands glaciers Canadiens ainsi que le Groenland, diminuant ainsi la salinité de l'eau suite à la déversion de millions de litres d'eau douce dans l'océan. Cette baisse de salinité a eu pour conséquence un arrêt du Gulf Stream, même si certains chercheurs préfères parler de ralentissement majeur.
Le Gulf Stream ne fait en fait que remonter de la chaleur des tropiques et de l'équateur vers le nord. Si il ralentit, certains scientifiques projettes que la température à l'équateur augmentera en raison de l'absence du Gulf Stream qui n'est autre q'un évacuateur de chaleur au niveau équatorial.
Carte présentant le Gulf Stream affaiblit, l'air Arctique non-chauffé, la chaleur
à l'équateur et le froid sur l'Europe.
Mais revenons a l'Europe, sans le Gulf Stream, les chercheurs pensent que l'air froid Arctique ne sera plus réchauffé, et ils ont totalement raison. Mais il n'y aurait pas que le Gulf Stream qui faiblirait, la circulation thermohaline est également en danger. Si le courant faiblit, son trajet sera certainement raccourcis et au lieu de remonter vers le Groenland, il ne montera plus au dessus de notre latitude et cet air froid ne rencontrera plus son chemin. Résultat : aucun réchauffement de l'air Arctique, et donc un vent glacial sur toute l'Europe, de l'ouest seulement pour certains et de l'Europe entière pour d'autres. Mais ce refroidissement brutal entraînerait également une hausse des précipitations. Mais les plus touchés ne seraient assurément pas les hommes.
Des centaines pour ne pas dire des milliers d'espèces marines risques de disparaître. En effet, la chaîne alimentaire marine commence, tout en haut, par le plancton qui se nourrit de sels minéraux remontés des profondeurs grâce aux courants marin. On peut donc dire que sans ces courants, le plancton disparaîtrait, suivit très rapidement par les espèces incapables de s'adapter.
Mais cette disparition de la faune et inévitablement de la flore marine pourrait entraîner de graves problèmes dans des pays très attachés ou totalement indissociable de l'alimentation offerte par les mers et océans.
La disparition d'un courant tel que le Gulf Stream serait donc un désastre pour la nature en premier lieu puis les hommes. Pour éviter cela, il ne faut pas oublier que ce sont nous, humains, qui avons le destin de ce courant entre nos mains. Nous pouvons empêcher la disparition de toute vie océanique et peut être même notre extinction.